Terreurs nocturnes ou somnambulisme chez l’enfant : que faire ?

Les terreurs nocturnes et le somnambulisme font partie des parasomnies qui sont un ensemble de comportements anormaux et bizarres qui ont lieu pendant le sommeil. Elles sont des éveils incomplets au cours du sommeil lent profond qui peuvent donner lieu à des comportements parfois impressionnants pour l’entourage.

Les terreurs nocturnes

sophrologue Robion 84

Les terreurs nocturnes se caractérisent par des symptômes physiques qui ressemblent à la peur, on note chez le dormeur une accélération du rythme cardiaque et de la transpiration.

Les terreurs nocturnes se produisent en général au début de la nuit, une à deux heures après l’endormissement. 

Alors qu’il dort encore, l’enfant peut se redresser dans son lit en hurlant, les yeux grands ouverts. Même s’il est en apparence éveillé, il est incapable de répondre à des questions. Du fait que l’enfant est dans une phase entre la veille et le sommeil, il peut sembler confus, agité ou effrayé. Bien qu’elles soient impressionnantes pour l’entourage réveillé par des hurlements, l’enfant se rendort vite et ne conserve aucun souvenir. L’épisode est généralement unique durant la nuit

Les terreurs nocturnes touchent de 1 à 6 % des enfants. Elles sont relativement fréquentes entre 4 et 8 ans (presque 15% des enfants de moins de 10 ans en ont fait de façon occasionnelle). Les terreurs nocturnes répétitives sont plus rares (environ 1 à 3% des enfants de moins de 15 ans).

Le somnambulisme

sophrologue Robion, cabinet ou visio

Le somnambulisme est beaucoup plus fréquent et touche environ 15% des enfants entre 4 à 12 ans de manière épisodique et 1 à 6% de façon régulière avec plusieurs épisodes par mois. On note une période privilégiée entre huit et douze ans pour le somnambulisme.

Il se manifeste généralement en début de nuit, au moment où le dormeur est en sommeil pro­fond (un stade atteint lors du sommeil lent), deux à 3 heures après l’endormissement. À son réveil, l’enfant ne garde aucun souvenir de ses promenades nocturnes.

Le somnambulisme peut se résumer à s’asseoir dans son lit, manipuler les couvertures, balayer la pièce d’un regard absent, puis simplement se recou­cher et se rendormir. Mais le comportement le plus fré­quemment rapporté est celui de l’enfant qui sort de son lit et se pro­mène lentement dans la pièce. Même s’il regarde droit devant lui, le regard est vide et il semble se déplacer sans intervention cons­ciente. Il agit en donnant l’impression d’aller accom­plir quelque chose. Si on lui parle et il répondra de façon incompré­hensible ou inap­propriée. La plupart des épi­sodes de somnambulisme ne durent que quelques minutes et sont sans gravité.

Quelles sont les causes des terreurs nocturnes et du somnambulisme ?

Le somnambulisme est plus fréquent chez l’enfant que chez l’adulte, on considère qu’il existe une corrélation avec le développement du cerveau. Les spécialistes estiment qu’il existe des facteurs déclenchants qui seraient en lien avec la maturation du cerveau et le changement de rythmes du sommeil au cours de la croissance.

Stress et anxiété

Le stress et l’anxiété font partie des facteurs favorisant les crises. Les enfants atteints de ces troubles pourront ainsi avoir des épisodes de somnambulisme ou des terreurs nocturnes pendant des périodes d’angoisse ou suite à un événement stressant (maladie, accident, dispute à l’école…).

Fatigue ou manque de sommeil

Le manque de sommeil ou les réveils fréquents pendant la nuit peuvent aussi augmenter le risque de somnambulisme. Certains enfants auront des épisodes de somnambulisme suite à la suppression de siestes, qui perturbe temporairement la structure de leur sommeil. Lorsque le lien entre l’arrêt des siestes et les fréquences des crises de somnambulisme a été constaté, il peut être judicieux de restaurer temporairement la sieste en limitant ses horaires. Cela permettrait d’éviter un sommeil trop profond lors de la première moitié de la nuit, qui serait favorable à la survenue des crises.

Terreurs nocturnes ou somnambulisme chez l’enfant : que faire ?

Chez l’enfant il s’agit bien souvent de l’expression d’une fatigue intense, d’un déficit en som­meil ou l’expression d’un stress important. La sophrologie peut permettre de calmer ces crises passagères en apaisant l’enfant et en lui enseignant des techniques de respiration à pratiquer plusieurs fois par jour pour lui permettre de se relaxer.

Par le biais des séances de sophrologie, il sera intéressant d’instaurer un dialogue bienveillant avec l’enfant, lui permettant d’exprimer ses peurs ou ses angoisses, tout en lui permettant de les déposer pour prendre du recul et s’apaiser.

Robion France sophrologue Sommeil

SOURCES

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