Chez beaucoup de personnes que j’accompagne pour dépression, je constate malheureusement bien trop souvent qu’elles sont en grande souffrance et isolées à cause des réactions ou des petites phrases de l’entourage. « Prends-toi en main, bouge un peu », « Allons boire un verre, ça te changera les idées », « Souris un peu… », “Fais un effort…”
Même si certaines de ces phrases sont bien intentionnées, elles ont souvent tendance à culpabiliser et à isoler encore plus la personne malade. Car il s’agit bien d’une maladie et se bouger, sortir ou faire semblant d’esquisser un sourire, vous fera du bien à vous, pas forcément à la personne dépressive. Là, où vous n’avez pas totalement tort, c’est qu’en proposant à la personne de sortir boire un verre avec vous, vous lui offrez votre présence et peut-être l’occasion de changer les idées et de se mettre un peu en mouvement, car la dépression fige, plombe et immobilise.

Alors la dépression, qu’est ce que c’est : une incapacité à se bouger et à affronter la vie ou une véritable maladie ?
Le corps et l’esprit sont intimement liés et une affection physique de longue durée va affecter le moral, tout comme un état mental négatif va à la longue affecter la santé physique.
Et bien la dépression agit à la fois sur le corps et sur l’esprit. Notre psyché fonctionne en lien étroit avec notre cerveau, qui va produire et distribuer des hormones variées produites par d’autres organes (pancréas, thyroïde, glandes surrénales…). C’est un va-et-vient permanent entre ces organes et notre cerveau.
Suivant notre humeur, nous produirons certaines hormones en plus ou moins grande quantité et notre métabolisme général va en subir les effets : hyperactivité, apathie, extraversion, tendance à l’isolement, perte ou prise de poids, insomnie ou hypersomnie…
La dépression est liée à une faible production de l’hormone du plaisir : la dopamine et parfois à des anomalies dans le métabolisme de la sérotonine surnommée l’hormone du bonheur par les neurologues. Normalement, lorsqu’on est en bonne santé, ces deux hormones sont produites et distribuées dans un parfait équilibre alors que dans le schéma dépressif, la sérotonine est nettement déficitaire et mal répartie dans le cerveau et le reste du corps.
Les scientifiques ont observé le risque des dépressifs à tomber dans des addictions (alimentation, alcool, activités qui excitent la sensation de plaisir) afin de booster leur sécrétion de dopamine. Mais l’augmentation de la dopamine dans notre organisme se fait au détriment de la sérotonine qui permet de réguler notre humeur et permet notre adaptation au stress tout en régulant le sommeil. Le système de fabrication et de transmission neuronale de la dopamine est en opposition avec celui de la sérotonine. Ainsi le plaisir attaché à une addiction est nocif pour l’humeur à la longue car la sérotonine qui équilibre notre psychisme est moins sécrétée dans l’organisme.
“Un dépressif” est une personne malade qui souffre moralement et physiquement.
Manque de sommeil ou hypersomnie, problèmes alimentaires (boulimie ou anorexie), addictions diverses (alcool, drogues, sucre, cigarettes…), un état général affaibli (douleurs diverses, ulcères, difficultés digestives…), isolement important ou recherche effrénée de contacts (juste pour être entouré de gens et combler le vide social). Chez les adolescents ou les jeunes adultes, on observe des prises de risque (conduite rapide, sports extrêmes, tendance à aller au bout de ses limites et à se mettre en danger, risque suicidaire).
La dépression est une véritable maladie avec ses symptômes précis, la neurobiologie et l’endocrinologie ont montré que le cerveau est durablement affecté par une dépression : les connexions neuronales et les transmissions synaptiques concernant la dopamine et la sérotonine sont perturbées.
Dans la dépression, l’état physique et l’état mental sont si étroitement liés que toute prise en charge thérapeutique doit absolument agir sur les deux plans simultanément . C’est indispensable.
Voir la dépression comme un manque de vigueur et de volonté, c’est refuser de voir et d’entendre la douleur des malades en les culpabilisant. La dépression est une pathologie neuropsychologique, que son origine soit purement somatique ou psychique au départ, elle affecte l’être dans sa globalité.
Le malade a simplement besoin d’être accompagné médicalement, d’être soutenu et remotivé pour se reprendre en main.
Pour ma part, je laisse l’accompagnement médical aux professionnels, en revanche dans l’accompagnement « Sortir de la dépression ou du burnout » je propose un soutien psychologique et thérapeutique qui prend en compte la globalité de l’individu.
Grâce à la sophrologie, nous mettons en place des techniques psychocorporelles qui vont permettre à la fois de soulager le corps et l’esprit en se servant de la plasticité cérébrale.
En effet, les connexions entre les cellules nerveuses du cerveau (neurones) ne sont pas figées une fois pour toutes. Elles évoluent en fonction des apprentissages et des expériences vécues. En clair, les événements, heureux ou malheureux, laissent des traces et ce sont ces capacités que nous allons utiliser pour aller mieux.
Durant le suivi et suivant l’origine de la dépression (traumatisme, choc…), nous mettons en place une thérapie qui permet d’aller traiter l’origine de la dépression.
Plus d’infos : https://sophroenluberon.fr/retrouver-lespoir-sortir-de-la-depression/
Bonjour,
J’ai été accompagnée par Sandra plusieurs mois durant ma dépression, aujourd’hui j’ai retrouvé enfin le sourire. Son coaching est parfait et je vous recommande chaleureusement de le prendre sur la durée la plus longue, c’est à dire huit mois. C’est intense et ce temps sera nécessaire pour intégrer tout ce que vous apprendrez avec elle et surtout ce que vous apprendrez sur vous. Toujours douce et bienveillante, elle est à l’écoute de vos besoins qu’elle anticipe toujours parfaitement. Je vous recommande cette thérapeute que je trouve formidable.
Bonjour Michelle,
Merci pour votre retour si enthousiaste qui ne manquera pas d’encourager d’autres personnes en souffrance à sauter le pas et à se lancer dans une thérapie ! C’était un plaisir immense de vous voir évoluer au fil des séances. Vous avez raison en ce qui concerne la durée de l’accompagnement, je pense également qu’il faut se donner du temps pour s’en sortir et huit mois c’est bien peu dans une vie quand il s’agit de reprendre pied. C’est aussi cela le respect de soi …se laisser le temps . Merci infiniment pour la confiance que vous m’avez accordée.