LE STRESS ET L’ ANXIÉTÉ NE SONT PAS UNE FATALITÉ !
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Vous avez peut-être l’impression d’avoir tout tenté ! Les dernières pratiques à la mode, un temps fou passé à regarder des vidéos sur le net, lu des tonnes de livres sur le sujet et pourtant rien n’y fait!! Vous avez toujours cette sensation d’étouffer, cette oppression au niveau du thorax ou cette insupportable boule dans la gorge !
Le Stress et l’Anxiété sont des réactions instinctives d’adaptation qui nous permettent de faire face à certaines situations physiques, psychologiques ou sociales.
Tout le monde ressent du stress à certains moments de la journée et dans certaines situations. Le stress nous permet d’avoir une réponse adaptée à la situation.
Le stress a permis à l’humanité d’évoluer, de se défendre contre les dangers naturels depuis le début des temps : prédateurs, famines, guerres…
Afin de mieux comprendre et appréhender le stress, voyons quelles en sont les 3 phases :
- 1ère phase : La phase d’alarme
Lorsque vous vivez un évènement inhabituel : entretien professionnel, examen… ou une émotion intense votre organisme doit faire face et le stress va mobiliser vos ressources pour répondre à cette situation. Il va augmenter la vascularisation des muscles, du rythme cardiaque et de la respiration, sécréter certaines hormones (cortisol, adrénaline… ) qui vont permettre à votre corps d’agir au mieux de ses capacités. Une fois l’évènement passé, tout revient à la normale.
- 2ème phase : phase de résistance
Lorsque vous vivez une période de chômage plus longue que prévue, que l’ambiance au travail ou à la maison se dégrade et que la situation perdure dans le temps malgré vos différentes actions. Les différentes mobilisations corporelles pour faire face à cette situation diminuent, épuisant votre capacité de régénération. Cependant vous avez encore quelques ressources !
- 3ème phase : phase d’épuisement
Lorsque vous êtes sans emploi depuis quelques années ou que la situation au travail ou à la maison est toujours insupportable et que vous ne trouvez ni issue pour régler le problème, ni moment pour vous ressourcer. Toutes vos réserves physiques et psychiques s’épuisent. Vous êtes à bout de nerfs, vous ne vous reconnaissez plus, vous vous mettez en colère pour un rien, vous restez couché en mangeant des sucreries toute la journée, vous avez mal partout et votre moral est dans les chaussettes… Votre seuil de tolérance au stress est largement dépassé !
Dans la phase 1, le stress est bénéfique puisqu’il permet de trouver des solutions adaptées à la situation du moment. Mais il est délétère dès lors qu’il devient chronique et que vos réactions s’accompagnent d’anxiété, d’inquiétude sur l’avenir.
Le fonctionnement de notre société ne laisse que peu de place aux moments de ressourcements. L’OMS considère que 75 à 90 % des consultations médicales serait dues au stress et responsables de près de 60 à 80 % des accidents du travail.
Et l’anxiété alors ?
L’Anxiété, elle est liée à un ressenti émotionnel un peu vague, plus complexe que le stress, mais reste une sensation normale de réponse à une situation.
C’est une réaction réflexe de protection, de courte durée, tout à fait normale face à un danger ou une menace potentielle. L’anxiété ne représente donc pas un danger en soi.
L’organisme va cependant engendrer 3 mécanismes de réponses :
Les symptômes physiques :
- palpitations
- gorge nouée
- transpiration
Ces symptômes sont la conséquence d’une réaction psychosomatique naturelle de fortes sécrétions physiologiques d’adrénaline, de noradrénaline et de cortisol des surrénales via le système lymphatique, face au dilemme de l’organisme, réagir ou ne rien faire.
La réponse comportementale :
- faire les 100 pas
- taper des pieds
- évitement
Le corps doit être prêt à réagir, “faire face ou fuir” et il se comporte comme tel. Mais ce n’est pas toujours possible socialement. Puis-je quitter, “fuir” mon travail en cas d’inconfort ? Ne pouvant adopter une réaction en accord avec son ressenti, on se sent pris au piège.
Le mécanisme mental :
- nervosité
- panique
- pensées négatives
Tout l’organisme est en vigilance, en alerte rouge, se croyant en danger la personne regarde partout, est sur le qui vive, d’où son incapacité à se concentrer. Le danger étant inexistant la personne peut avoir la sensation de devenir folle ou d’être en train de mourir.

Tous ces mécanismes nous mettent en alerte et nous évitent de prendre des risques inconsidérés mais ils ne sont pas sans conséquences pour l’organisme s’ils sont répétitifs et de longue durée.
L’anxiété est de nature plus constante, c’est une appréhension de l’inquiétude face à des situations perçues ou envisagées, comme une mise en danger potentiel pour soi. C’est une réaction normale qui fait partie de l’être humain qu’il faut apprendre à apprivoiser avant qu’elles deviennent pathologiques.
Tout comme le stress nous permet d’agir mais devient problématique s’il persiste, l’anxiété devient une maladie, « l’Angoisse », dès lors qu’elle devient « ponctuelle » sous forme de « crise », nuisant à notre épanouissement. C’est en quelque sorte un niveau plus élevé, une forme plus exacerbée de l’anxiété. Entraînant une dévalorisation de l’image de Soi, une perte de confiance accompagnées de pensées négatives et de manifestations physiques invalidantes. L’Angoisse peut provoquer des réponses disproportionnées à l’évènement et une perte de contrôle, comme les Attaques de panique. Elle peut être concomitante à d’autres troubles tels que la Phobie, la Phobie Sociale, l’Agoraphobie, les Troubles Obsessionnels Compulsifs, etc.
Les causes sont encore difficiles à identifier. Il semblerait que cela puisse provenir, entre autres, de la petite enfance. Si le modèle comportemental transmis par les proches est insécurisant il ne permettra pas de réagir sereinement aux problèmes quotidiens de l’existence.

Mais le stress et l’anxiété ne sont pas une fatalité !
Nous sommes doués d’un puissant pouvoir d’autosuggestion, d’anticipation, d’imagination. Et même si c’est ce pouvoir qui nous fait anticiper le pire face à une situation donnée par une interprétation erronée et/ou amplifiée, c’est ce même pouvoir qui va nous permettre d’agir et d’inverser le processus.
1 réflexion sur « Stress et anxiété »