“Un mental fort est la moitié de la guérison” Edward YOUNG

Environ 384.000 personnes apprennent chaque année qu’elles souffrent d’un cancer. Entre le choc de l’annonce, les opérations et les traitements, il est souvent difficile de faire face à cette période de vie difficile.

Dans les années 70, les Docteurs Carl et Stéphanie Simonton montraient grâce à leurs recherches,  l’importance du protocole du traitement choisi par le médecin mais également la nécessité de prendre en compte le psychisme du patient. Elle est reconnue aujourd’hui, par le Plan Cancer du ministère de la Santé, comme un soin oncologique de support.

Même si la sophrologie ne guérit pas le cancer et ne se substitue pas au protocole de soins et aux traitements médicaux, de nombreuses études relayées par David Servan-Schreiber, démontrent aujourd’hui la pertinence d’une prise en charge plus large autour de l’équipe médicale spécialisée (médecin, oncologue …) afin d’interagir sur tous les aspects de la maladie et d’aider la personne à vaincre sa maladie.

Comment la sophrologie peut-elle être une aide ?

Après le choc de l’annonce du diagnostic et du déséquilibre émotionnel et physique qu’il entraîne, la sophrologie va permettre d’aider à accueillir, à comprendre, à donner du sens, à accepter et à devenir acteur de sa guérison pour se donner tous les moyens de vaincre la maladie dans une  énergie profondément optimiste.

La sophrologie permet d’apprendre à :

• Gérer et accueillir les nombreuses émotions et sentiments qui se télescopent durant cette période (colère, injustice, sentiment de fatalité, culpabilité, peurs, tristesse, ressentiments, inquiétudes)
• Lutter contre le stress et l’angoisse (avec des techniques de respiration de pleine conscience et de visualisations positives)
• Devenir acteur de sa guérison : Accepter les traitements pour permettre à son corps de mieux les assimiler par des techniques de visualisations positives.
• Apprendre à choyer son corps : renforcer le bon fonctionnement du système immunitaire et endocrinien. 
• Etre à l’écoute de son corps pour limiter et mieux gérer les effets secondaires des traitements et permettre à l’organisme de mieux récupérer entre chaque séance.
• Se détacher des idées reçues, des représentations et des croyances liées au cancer pour rester dans la réalité objective.
• Se préparer à une opération chirurgicale
• Travailler sur le schéma corporel lorsqu’il y a une intervention chirurgicale ou une modification corporelle liée au traitement
• Se projeter positivement dans l’avenir et trouver les capacités de dépasser toutes les étapes du protocole proposé
• Travailler sur la prise en compte des croyances, du contexte social, ainsi que sur l’histoire du patient mais aussi sur l’élément déclencheur, ce qui permet de donner un sens à la maladie.

Face au cancer, on fait confiance à ses médecins mais il est primordial de se faire confiance à soi et d’être actif pendant son traitement pour renforcer sa combativité.

Atténuer les angoisses des traitements par des exercices à base  de respiration, de mouvements et d’images mentales va permettre de retrouver du confort dans son quotidien, d’évacuer les angoisses, le stress, de diminuer les douleurs que génèrent les traitements.

Diminuer la fatigue et faire le plein d’énergie optimise et valorise les traitements qui deviennent des alliés contre la maladie.

La sophrologie aide aussi à retrouver une  détermination pour lutter contre la maladie. Dans certains cas, il est important de restaurer l’image de soi pour retrouver confiance et espoir.

Dans cette période de vie compliquée, la sophrologie nous apprend à repérer et à anticiper la douleur, à atténuer les souffrances physiques et mentales.

Le sophrologue apporte aussi une attention et une écoute bienveillante, indispensables à l’équilibre et à la motivation. Se sentir épaulé(e) et soutenu(e) permet de mobiliser l’énergie nécessaire pour dépasser cette épreuve.