L’année 2020 marquée par l’épidémie de COVID 19 a eu des conséquences importantes sur l’activité et la santé psychique des français. Le confinement et l’hypervigilance engendrée par la situation, ont révélé un grand nombre de troubles dépressifs, d’anxiété et de troubles du sommeil.

Durant le confinement, en temps que sophrologue, j’ai eu à accompagner davantage de personnes angoissées par la peur d’être infectées et de transmettre le virus à leurs proches. La peur de la maladie et de la mort a réveillé des peurs ancrées au plus profond de chacun d’entre nous. Ce bouleversement a impacté différemment les individus suivant leur vécu passé, leur environnement familial professionnel ou social.
Pour d’autres consultants, le confinement les a mis face à eux-mêmes, face à la solitude et à des prises de consciences importantes concernant leur quotidien. Le fait de ne pas pouvoir sortir ou se divertir à l’extérieur de la maison, les a contraints non seulement à apprendre à vivre en permanence avec le reste de la famille limitant ainsi l’espace vital et le besoin d’intimité. Cette notion de privation de liberté a créé de nombreuses tensions au sein de certaines familles et n’a pas été sans conséquences sur les couples (doutes sur la solidité de la relation, sentiment d’incompréhension et de solitude intérieure, sensation de vacuité de leur vie…)
Pour d’autres, ne plus sortir les a obligés à faire face aux peurs et aux traumatismes passés qu’ils s’employaient à éviter depuis des années en sortant, en se divertissant et en rencontrant leurs amis. Pour un grand nombre de ces personnes, l’anxiété s’est manifestée par des troubles de l’humeur ou du sommeil et des grosses crises d’angoisses pouvant aller jusqu’à la phobie sociale au moment du déconfinement.
Du côté des soignants, c’est la peur, le sentiment de colère face au manque de moyens et l’épuisement professionnel qui les a amenés à consulter en plus grand nombre.
L’après confinement a révélé une augmentation de troubles dépressifs, de tendances suicidaires et d’épuisement notamment chez les femmes ayant dû conjuguer télétravail et vie familiale. Je constate un phénomène de décompensation important suite à cette période tendue de confinement.
La sophrologie permet à toutes ces personnes en souffrance psychique de réduire les états anxieux générés par cette épidémie de COVID notamment en leur permettant de mieux comprendre et gérer leurs émotions, en leur permettant de se libérer des crises d’angoisse par des techniques naturelles et de retrouver le sommeil et une vie plus paisible.
S’engager dans une thérapie par la sophrologie permet à la fois de libérer la parole en ayant une écoute et un soutien bienveillants et, de reprendre confiance en soi en rétablissant l’équilibre entre le corps, les émotions et les pensées.